👑 Les portraits de Charles III à Kate Middleton : horreurs et décadence 🎨

Mais que se passe-t-il avec les portraits de la famille royale d’Angleterre ? Voilà la question que je me suis posée au vu de l’actualité récente.

La semaine dernière, le portrait officiel de Charles III a été dévoilé. Peint par l’artiste Jonathan Yeo, ce portrait s’est révélé particulièrement horrible. Le roi d’Angleterre est représenté dans son habit militaire des Welsh Guards, un régiment dont il est le colonel depuis 1975. Mais ce choix vestimentaire est passé totalement inaperçu en raison de la couleur rouge sang de ce portrait, qui cannibalise totalement cette peinture. Ce choix donne une impression visuelle affreuse, cette image semble sortir tout droit de l’enfer.

🎨Today, The King unveiled a new portrait by @RealJonathanYeo at Buckingham Palace. The painting – commissioned by The Draper’s Company – is the first official portrait to be completed since His Majesty’s Coronation. It will hang in Draper’s Hall in London. pic.twitter.com/yVAK2PQslz

— The Royal Family (@RoyalFamily) May 14, 2024

Alors que les discussions relatives à ce manque évident de bon goût ne se sont pas encore dissipées, un autre portrait, tout aussi affreux, est apparu. Le magazine Tatler vient de dévoiler la couverture de son prochain numéro consacré à Kate Middleton. Cette couverture a été réalisée par l’artiste britannico-zambienne Hannah Uzor, qui n’a pas fait poser la princesse, s’inspirant de photographies pour réaliser ce portrait non officiel.

À l’instar de celui de Charles III, ce portrait de Kate Middleton est immonde, ce qui est d’autant plus choquant que ce numéro du magazine Tatler doit porter sur la « dignité », « l’élégance » et la « grâce » de la princesse de Galles. Les traits de ce dessin ressemblent à ceux qu’aurait produits un enfant dans une école primaire et non un professionnel.

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Ces deux portraits suscitent de vives réactions et semblent être le reflet d’une dégénérescence de l’art actuel. Cette situation s’inscrit plus largement dans la décadence de la société contemporaine, où le goût et l’élégance semblent de plus en plus relégués au second plan au profit de la provocation et de l’extravagance. J’ai évoqué récemment ce point avec la perte de repères de l’Eurovision et du Festival de Cannes, qui sont tombés bien bas. Les portraits dénoncés maintenant viennent confirmer que nous ne sommes pas seulement en présence de cas isolés, mais plutôt d’illustrations particulières d’un phénomène global allant dans le sens d’une destruction des sociétés occidentales et de leurs valeurs traditionnelles.

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