Débat sur l’inscription du droit à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne au détriment du droit à la vie

Graver le droit à l’avortement de partout. Telle est la nouvelle exigence d’une partie de la classe politique française. Après avoir exprimé sa volonté de l’inscrire dans la constitution française elle s’attaque désormais aux textes de l’Union européenne. C’est ainsi que le député LREM Pieyre-Alexandre Anglade propose d’inscrire le droit à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.

En effet le 8 mars, la Commission des Affaires européennes de l’Assemblée nationale doit discuter de l’inscription du droit à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.

Notons qu’une telle idée sera probablement rejetée par plusieurs pays européens, plus respectueux des droits de la personne humaine et en particulier du droit à la vie.

Tel est le cas de la Pologne et la Hongrie qui ont avec sagesse restreint l’accès à l’avortement.

Ainsi en Hongrie, le gouvernement a fait inscrire dans la Constitution que « la vie humaine est protégée dès la conception ». En Pologne, une quasi-interdiction de l’avortement s’applique.

Il est aussi utile de préciser qu’en Espagne, le gouvernement a présenté un projet de loi pour limiter l’avortement, mais y a renoncé sous la pression de mobilisations. Au Portugal, une loi prévoit que les frais médicaux liés à l’avortement incombent intégralement aux patientes et impose un examen psychologique obligatoire avant d’y recourir. En Italie, la proportion très importante de médecins faisant valoir une clause de conscience pour ne pas pratiquer l’avortement limite son accès.

Source : « Leur nouvelle lubie : inscrire l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne », par Michel Janva, publié le 6 mars 2023 sur le salonbeige.fr.