Les nouveaux radars : une répression hors de contrôle

Les automobilistes doivent se préparer à l’arrivée imminente de radars plus intrusifs que jamais, prêts à devenir les ennemis redoutables des conducteurs. Trois catégories de radars risquent de changer la donne : ceux qui filment dans les voitures, les velolasers et les radars antibruit.

1. Les radars qui filment dans les voitures

Alors que les radars tronçons ont valu au Ministère de l’Intérieur une mise en demeure de la CNIL en 2019 pour intrusion dans la vie privée, les nouveaux radars, alimentés par l’intelligence artificielle, déjà opérationnels en Australie et en phase de test en Angleterre, ont pour mission de détecter des infractions comme l’utilisation du téléphone au volant ou l’absence de ceinture de sécurité.

2. Le radar velolaser

En provenance d’Espagne, ce radar compact, léger et facilement déployable peut être utilisé sur les rambardes, les panneaux ou même sur les véhicules des forces de l’ordre. Contrôlable à distance, il représente une menace mobile pour les automobilistes en surveillant jusqu’à trois voies dans les deux sens de circulation. Surnommé le « radar invisible », il promet des amendes conséquentes et des pertes de points sur le permis.

3. Le radar antibruit

Prévu pour 2024, le radar antibruit « Méduse », actuellement en phase d’expérimentation concluante, vise à contrer les véhicules bruyants. Doté de capteurs acoustiques, il identifie les sources de nuisance sonore et les véhicules en infraction. Couplé à un lecteur de plaques d’immatriculation, il générera des procès-verbaux d’infraction pour sanctionner les conducteurs contrevenants.

4. Une répression sans limites

L’imagination de l’État pour réprimer les automobilistes semble infinie. Il est probable que les radars ne soient pas positionnés en fonction des risques d’accidents, mais plutôt là où ils sont susceptibles de rapporter le plus d’argent, suivant une politique en place depuis plusieurs décennies.