Depuis bientôt trois ans, la guerre en Ukraine s’est imposée comme l’un des conflits les plus marquants du XXIᵉ siècle, remodelant les équilibres géopolitiques et plongeant l’Europe dans une crise sans précédent. Face à cette situation, les dirigeants européens, en particulier Emmanuel Macron, Olaf Scholz et Ursula von der Leyen, se sont illustrés par leur incapacité à peser sur le cours des événements.
Plutôt que de favoriser la diplomatie, ils ont fait le choix de l’escalade, multipliant les livraisons d’armes et les déclarations belliqueuses, en suivant docilement les décisions de l’administration Biden. Mais ce positionnement a eu un coût : un affaiblissement économique considérable de l’Europe, une dépendance croissante aux États-Unis et une marginalisation sur la scène internationale.
Or, un événement récent vient mettre en lumière ce fiasco diplomatique. Alors que Donald Trump, tout juste revenu à la Maison-Blanche, avait été moqué pour avoir affirmé qu’il mettrait fin à la guerre en 24 heures, il semblerait qu’il ait en réalité posé les bases d’un accord en 1h30 d’entretien avec Vladimir Poutine.
Pendant que les Européens s’enferment dans une logique de confrontation, Washington change radicalement de cap. La nouvelle administration américaine privilégie désormais une paix négociée, sans inclure les Européens à la table des discussions. Un camouflet total pour ceux qui ont investi des dizaines de milliards dans ce conflit, sans obtenir aucun levier sur son issue.
Comment l’Europe a-t-elle pu en arriver là ? Pourquoi son engagement militaire et financier s’est-il retourné contre elle ? Et surtout, quelle sera la facture pour des pays déjà en crise économique ?
Un retour sur une débâcle stratégique sans précédent.
Table des matières
1. Un contraste saisissant : Trump négocie la paix en une heure et demie
Lorsque Donald Trump, alors en campagne, annonçait qu’il mettrait fin au conflit en Ukraine en 24 heures, ses opposants le tournaient en ridicule. Pourtant, à peine élu, il semble avoir fait encore mieux : en 1h30 d’entretien avec Vladimir Poutine, il aurait posé les bases d’un accord de paix.
Si cet accord se concrétise, ce qui pourrait se faire lors d’une prochaine rencontre en Arabie saoudite avec les USA, la Russie et potentiellement l’Ukraine, il marquera un contraste frappant avec l’approche européenne. Depuis deux ans, Macron, Scholz et Ursula von der Leyen n’ont cessé d’adopter une posture belliciste, multipliant les livraisons d’armes et les déclarations martiales. Un engagement sans issue, qui a précipité le continent dans une crise économique et diplomatique sans précédent.

2. Comment l’Europe a saboté les opportunités de paix
Ce fiasco n’est pas le fruit du hasard. Dès 2022, une issue négociée était possible. Les premières semaines de la guerre avaient vu émerger une proposition d’accord entre Moscou et Kiev. Mais c’est Boris Johnson qui avait convaincu Volodymyr Zelensky de refuser toute négociation, lui garantissant un soutien indéfectible de l’Occident.

L’Union européenne s’est alors lancée dans une course effrénée à l’escalade militaire :
• Sanctions économiques massives contre la Russie (inefficaces et pénalisantes pour l’Europe).
• Livraisons d’armes toujours plus nombreuses et sophistiquées (Mirage 2000, chars Leopard, obus à l’uranium appauvri…).
• Financements colossaux à destination de Kiev (des centaines de milliards d’euros).
Résultat ? L’Europe est exsangue. Son industrie est affaiblie, son économie vacille, et la Russie n’a jamais été aussi résiliente.
3. Trump inverse la tendance, les Européens persistent dans l’erreur
Février 2025 illustre à merveille ce fossé stratégique.
• Le 2 février, la France annonce la livraison de Mirage 2000 à Kiev.
• Le 13 février, le nouveau secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, déclare que le retour aux frontières d’avant 2014 est irréaliste. Autrement dit, les USA ne soutiendront plus les ambitions territoriales de Kiev.
C’est un camouflet absolu pour Macron et l’Union européenne, qui persistent à promettre une « victoire totale » contre la Russie. Et le pire reste à venir…
3. Les meilleurs livres pour comprendre la géopolitique et l’histoire des conflits
Si cette crise vous passionne et que vous voulez approfondir votre compréhension des stratégies internationales, voici trois ouvrages incontournables :
• Le Grand Échiquier : L’Amérique et le reste du monde – Zbigniew Brzezinski. Une analyse de référence sur la politique étrangère américaine et la place de l’Europe dans les stratégies de domination globale. Acheter sur Amazon.
• De la guerre – Carl von Clausewitz. L’ouvrage fondamental pour comprendre les logiques de conflits et les stratégies militaires. Acheter sur Amazon.
• The End of Europe – James Kirchick : Une plongée dans les failles internes de l’Union européenne et son affaiblissement sur la scène internationale. Acheter sur Amazon.
4. Les Européens exclus des négociations et humiliés
Le nouveau paradigme américain est désormais clair : les États-Unis veulent la paix et ne comptent plus sur l’Europe.
Lors de la réunion de l’OTAN à Bruxelles, Pete Hegseth a balayé d’un revers de main les arguments européens justifiant leur place à la table des négociations sous prétexte de leurs investissements en Ukraine.

Pire encore, Washington veut maintenant que les Européens prennent la tête de l’effort financier et militaire pour la « sécurité future de l’Ukraine ». Autrement dit, après avoir poussé l’Europe à la ruine, les USA lui demandent de payer la facture.
Le montant estimé ? 700 milliards d’euros. Une somme colossale que la France, déjà économiquement affaiblie, devra en partie assumer.
5. Macron, von der Leyen et Scholz : des stratèges de pacotille
Le bilan des dirigeants européens est accablant. Non seulement ils n’ont obtenu aucune victoire stratégique, mais ils se retrouvent aujourd’hui dans une position de soumission totale aux décisions américaines.
L’Union européenne apparaît comme ce qu’elle est réellement :
• Un nain géopolitique, incapable d’influer sur le cours des événements.
• Une vassale des États-Unis, dépendante des décisions de Washington.
• Une entité fragilisée, qui risque d’imploser sous le poids de ses propres erreurs.
6. Un tournant historique : vers la fin de l’Union européenne ?
Cette humiliation diplomatique pourrait être le coup fatal porté à l’UE. Le projet européen, déjà critiqué pour son inefficacité et son manque de souveraineté, risque de s’effondrer sous le poids des échecs de ses dirigeants.
Souvenons-nous qu’après 1945, les États-Unis voulaient réduire la France à un rôle mineur sur la scène mondiale (à ce sujet, lisez notre article sur la volonté des USA d’occuper la France).
Seul le général de Gaulle avait réussi à redresser la situation et à restaurer l’indépendance française.
Mais aujourd’hui, nous avons Emmanuel Macron.
Un homme plus préoccupé par son image que par la souveraineté de son pays. Un dirigeant qui, au lieu d’être acteur de l’histoire, en devient la victime.
7. Trump et la primauté du réel face aux illusions européennes
Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche marque un tournant dans la gestion des affaires internationales. Contrairement à l’administration précédente et aux dirigeants européens, Trump s’appuie sur une approche pragmatique, ancrée dans la réalité, plutôt que sur des idéologies déconnectées du monde réel.
Depuis plusieurs années, l’Europe s’enfonce dans des postures idéologiques qui dictent ses décisions sur de nombreux sujets : la guerre en Ukraine, l’expansion de l’Union européenne, le souhait du fédéralisme, le progressisme et le wokisme. Cette vision dogmatique empêche toute flexibilité et tout pragmatisme. Les choix sont faits non pas en fonction de leur efficacité, mais pour coller à une idéologie prédéfinie, quitte à nier les réalités géopolitiques, économiques et sociales.
À l’inverse, Trump adopte une posture fondée sur les faits et les intérêts concrets de son pays. Une telle approche n’est pas le fruit du hasard. Elle découle de son expérience d’homme d’affaires et de dirigeant d’entreprise, où la survie et le succès reposent sur des décisions rationnelles et efficaces, et non sur des illusions idéologiques.
Il est intéressant de noter que l’administration américaine compte désormais un autre grand entrepreneur en la personne d’Elon Musk. Comme Trump, Musk s’est imposé en construisant un empire économique basé sur l’innovation et la vision stratégique. Tous deux partagent un point commun fondamental : ils savent que pour réussir, il faut composer avec la réalité et non tenter de la plier à des dogmes irréalistes.
Ce contraste est frappant avec les dirigeants européens, dont aucun ne peut se prévaloir d’avoir dirigé une entreprise florissante ou bâti un projet économique d’envergure. Ils évoluent dans un entre-soi politique déconnecté des impératifs du monde réel. Ils ne maîtrisent pas l’art de la négociation dans un cadre compétitif et sont habitués aux décisions technocratiques prises dans l’opacité des institutions bruxelloises.
Or, gérer une entreprise impose des compétences clés, notamment en matière de négociation et de stratégie. Ces mêmes compétences sont cruciales pour régler des conflits internationaux et parvenir à un compromis viable. C’est là où Trump excelle et où l’Europe échoue lamentablement.
En préférant s’accrocher à des dogmes plutôt que de faire preuve de réalisme, les dirigeants européens s’isolent et se condamnent à l’impuissance. Pendant ce temps, Trump redessine le monde selon les faits et les rapports de force concrets, reléguant l’Europe au rôle de spectatrice.
8. Points à retenir
• Donald Trump démontre qu’une négociation de paix était possible en quelques heures.
• L’Europe, menée par Macron, von der Leyen et Scholz, s’est enlisée dans une guerre qu’elle ne pouvait pas gagner.
• Les États-Unis changent de cap et laissent aux Européens la charge financière et militaire de l’Ukraine.
• L’Union européenne sort affaiblie et marginalisée de ce conflit.
• La guerre est perdue. L’Europe est humiliée. Et ses dirigeants n’ont plus d’issue.
9. Lien utile
Sur EurActiv.fr: la paix en Ukraine oui, mais sans l’Europe.