⚽ Allégation de sexisme dans le foot : les chaussures qui blessent 🤯

Je réagis à un article publié sur le site Madmoizelle.com, relatif à l’univers du football et plus précisément des chaussures de football, article qui nous apprend que les chaussures de foot sont sexistes.

En effet comme vous le savez à notre époque le sexisme serait partout, y compris semble t’il dans les chaussures de foot. Cet article a été rédigé par un certain Anthony Vincent. En visionnant la miniature à côté de l’article je me demandais s’il s’agissait d’une vrai photo ou d’une image générée par une intelligence artificielle, mais finalement en cliquant dessus on arrive sur une page de présentation de laquelle on peut en déduire qu’il s’agit d’une vraie photo. L’auteur porte un collier, qui semble être un collier de coquillage, mais je n’en suis pas certain.

Toujours est-il qu’avec cet article on apprend que les chaussures de sport sont faites avant tout pour les hommes avant d’être déclinées pour les femmes. J’avoue que j’ignorais totalement ceci, mes connaissances en la matière se limitant à l’existence d’un rayon hommes pour les hommes et d’un rayon pour les femmes dans les magasins vendant des chaussures de sport.

En conséquence nous dit-on les chaussures de foot seraient inadaptées aux femmes qui présenteraient plus de blessures que les hommes pour ce seul motif. Ainsi lors du mondial féminin 2023 plusieurs joueuses auraient été blessées, elles auraient souvent eu un rupture du ligament croisé antérieur, en raison de ces chaussures inadaptées.

Un rapport du parlement britannique confirmerait ce particularisme en faisant affirmant que l’examen du problème actuel des blessures au genou du ligament croisé antérieur dans le football féminin a montré qu’il existe une inégalité systémique entre les sexes dans la recherche sur le sport.

Les femmes souffriraient trois fois plus que les hommes d’une rupture du ligament croisé antérieur, ce qui serait dû à la non prise en considération des besoins spécifiques des femmes pour les chaussures de foot, aussi bien en terme biomécanique qu’ergonomique ou de morphologie.

Et l’article d’ajouter, en gras s’il vous plaît pour bien mettre en évidence l’importance de ces mots, que le sexisme se niche jusque dans les crampons des footballeuses.

Cet article est intéressant car il rabat, peut être à l’insu de la volonté de son auteur, les cartes que l’on nous présente habituellement.

Car on ne cesse de nous répéter que les hommes et les femmes sont égaux en tout, sur tout chose et quel que soit le domaine. Il n’y aurait pas des spécificités selon les sexes. Les hommes et les femmes seraient interchangeables. Ils seraient aussi fort l’un que l’autre et malheur à ceux qui oseraient insinuer le contraire.

Mais là tout d’un coup on nous explique que non, sur ce point particulier il y a une différence. Les méchants hommes ont fait des chaussures uniquement pour eux, parce qu’ils sont très méchants et ils veulent pas que les femmes fassent du foot alors ils ont fait des méchantes chaussures qui vont faire mal aux gentilles femmes.

En réalité et pour reprendre un ton un peu plus sérieux cet article vient confirmer qu’un homme est un homme et qu’une femme est une femme, chacun et chacune avec ses spécificités, lesquelles peuvent d’ailleurs varier dans ces catégories puisque chaque personne est unique. Affirmer que des chaussures de foot doivent être adaptées aux besoins des femmes revient à admettre qu’elles n’ont pas les mêmes contraintes que celles des hommes.

La demande de chaussures de foot adaptée aux femmes peut cacher autre chose. En effet l’existence des blessures plus fréquentes pourrait s’expliquer par une morphologie différente, un corps spécifique supportant moins bien les exigences du football de haut niveau, et encore le niveau du football féminin est très nettement inférieur à celui du football masculin comme l’ont démontré jusqu’à présent les matchs opposant les femmes à des hommes, voire à des adolescents, ce qui alors reviendrait à admettre une supériorité physique de l’homme sur la femme.

Mais je suppose qu’à notre époque cette conclusion est interdite.